J'ai tué mon agence

à bas la confusion

Hello Hello !

J’espère que vous allez bien !

Vous êtes nombreux à arriver sur cette newsletter après avoir participé à un de nos évènements !!

Bienvenue à vous !!!

Ici je raconte tout sur ma vie d’entrepreneur… les hauts, les bas, les aventures… bref, c’est souvent intense.

Je cache rien, ici, c’est mon histoire que vous lisez.

(c’était à Inspire sur scène à Nantes)

Au programme de cette lettre (promis, ça se lit d’une traite)

• Comment j’ai détruit mon agence morte-née

• L’histoire d’un échec avec un client

• Un français qui vole un américain pour faire plus de business que lui (c’est le monde à l’envers)

Belle lecture !

J’ai tué l’agence, morte née

Il y a donc plus de 2 ans, je vendais ma boite, l’Ecole du recrutement aux salariés. Un vente, un nouveau départ.

En gros, je suis à poil car je passe du recrutement au podcast, secteur où je ne connais rien.

J’ai donc lancé en février 2021, “Il était une fois l’entrepreneur”. 1 an de galère à tout tester, à me former.

Pour arriver à plus de 20 000 écoutes par mois.

Le truc qui m’aide pas mal c’est que c’est un podcast narratif business… à part le concurrent américain, Guerre de business, je suis le seul en France à le faire.

Mais ce podcast me coûte de l’argent.

J’ai donc cherché des sources de financement.

J’ai tout testé:

• des formations au storytelling (coucou Vanessa)

• des formations LinkedIn

• des posts sponsorisés sur LinkedIn

• un accompagnement au lancement de podcast pour les entrepreneurs (coucou Florent et Richad)

• des coachings contenu

• des histoires écrites pour les entreprises avec un bel article (coucou Huntool et Rheso.tech)

• des histoires audio pour les entreprises (coucou Cleany)

• des conférences rémunérées sur des histoires d’entreprises

• des sponsorings sur le podcast (coucou Orso Media)

• des évènements (des podcasts et des tunes et maintenant Inspire sur scène)

• création de contenu (articles…) pour une entreprise

Je crois que j’oublie des trucs. Mais c’est pas grave, vous voyez l’idée.

Bref, je teste et j’itère sur le modèle économique.

Le problème c’est que j’ai maintenant une salariée et qu’avec mes problèmes avec les impôts, il va falloir que je me paie (pour ceux qui veulent connaitre l’histoire des impôts, c’st ici) et donc que je dégage du CA de manière régulière.

Il a fallu faire un règle entre ce qui me permet de gagner de l’argent et ce que j’ai envie de faire. Avec les doutes autour du podcast, est ce que c’est le bon secteur pour gagner de l’argent ??

Du coup, je me suis dis qu’on allait créer une agence à côté du média. Inspire Média, le média et Inspire Création, l’agence…

Une agence qui regroupe toute la monétisation.

On a lancé le site, fait un beau logo.

Puis quand on est allé dans des évènements avec Frédérique, on s’est rendus compte de la confusion. Trop de noms, ça partait dans tous les sens.

Du coup, en 1h, on a tué Inspire Création. Je crois que j’ai voulu faire comme certains médias et séparer de manière claire les 2… mais en fait, on s’en fout.

Dorénavant, tout va être regroupé sous la bannière, Inspire Média.

Tout.

Les évènements, les offres, les articles…

Et comme on a des soucis de SEO, on remet tout à plat.

J’ai passé 2 fois 3 heures à construire avec Fred, la maquette du futur site.

Un aperçu ici…

Puis j’ai fait un Notion hyper détaillé pour le dev qui bosse avec nous.

Pour 1800 euros, Cyril (le dev) va tout refaire pour le 8 mai.

Maintenant que j’ai tout testé, on est prêt.

Oui, mais prêts pour quoi ?

L’histoire d’un échec

Qu’est ce que je vends maintenant après ces 2 ans de galères, de tests… ?

J’ai d’abord en priorité voulu vendre des histoires d’entreprises. Hyper cohérent avec ce que je fais et des supers retours de tests faits… mais hyper compliqué à exécuter et surtout, les entreprises pas vraiment prêtes.

J’en ai vendu quand même 4 au total 🙂. Mais je n’en ferai qu’à la marge car c’est complexe à mettre en place.

Laissez moi vous raconter une histoire.

Je signe avec une startup pour raconter son histoire, c’est la DRH qui me fait venir. Le fondateur est emballé.

Je fais un devis, 4500 euros HT, l’histoire + la diffusion. Vu le travail, je sais que ce n’est pas cher mais c’est le début.

Je passe presque 10 heures entre interviews et écriture de l’histoire.

Je demande alors un 1er retour, et là, les retours sont inégaux.

Et notamment la directrice Marketing/com qui “subit” ce projet (en gros elle ne l’a pas acheté et me le fait “payer”).

Après un Aller-Retour plutôt construit sur une V2, mon interlocutrice DRH est gênée car elle n’arrive pas à avoir l’aval définitif du fondateur…

Puis après plusieurs relances, il ne se passe plus rien.

Et ce pendant 2 mois. SILENCE RADIO. FIN de l’histoire.

J’ai fini mon boulot ce matin et j’ai envoyé un mail au fondateur. Chapitre clos.

Je vends encore des histoires d’entreprises mais cela implique tellement de jeux internes sur les grosses boites ou startup que je n’en fais pas une offre.

Par contre aujourd’hui, j’ai clairement 3 offres que je vais creuser:

1. Accompagner les entrepreneurs B2B à lancer leur podcast (j’ai 2 clients et je vais affiner/affirmer encore plus cette partie)

2. Accompagner les DRH/com interne sur la création de podcasts internes pour raconter les histoires de salariés en interne/ou interview (le recrutement, c’est mon ancien métier) et j’ai signé mon 1er client, Groupama

3. Les évènements, Inspire sur scène et les 2 évènements podcasts que j’organise

Et pourquoi pas à terme avoir des offres intégrées en proposant de la promo sur mon podcast pour les podcasts accompagnés et les sponsors des évents ?

Quand un français vole un américain et qu’en plus il fait du business avec ça ⇒ 🙂

J’avais fait de cette histoire une newsletter sur LinkedIn l’an dernier et j’ai adoré l’histoire.

L’histoire du Smiley, c’est cette histoire folle où un designer américain, totalement inconnu, crée un rond jaune qui sourit en 1963.

Il est payé 45 dollars.

Mais il passe à autre chose.

En 1972, en France, Franklin Loufrani propose la même idée pour le journal, France Soir.

Un carton. Et surtout, il dépose la création dans le monde entier.

Des rave parties à Harvey Ball voire même Forrest Gump 🙂

Venez écouter

⇒ L’incroyable histoire du Smiley

Ou lire

⇒ L’encore plus incroyable du Smiley

Sur ce, je vous laisse ! Belle journée.